INTERROGATOIRE AU MINISTERE DE LA MAGIE

Bonjour, je suis journaliste pour la gazette du sorcier, et je vais vous poser une série de question. Vous allez devoir être honnête car il va falloir y répondre comme si vous étiez sous l’emprise de veritaserum, alors s’il vous plait, jouez le jeu et c’est parti pour cette interview !

Quelle est la place de tes amis, de ta famille dans cette guerre, les fais-tu passer avant ton combat, ou bien après ? Quelles relations entretiens-tu avec eux ?
« Ma famille est importante pour moi, tellement, celle-ci a été mutilé par ses soit disant défenseurs de la liberté de de l’égalité, cet Ordre du Phénix à cause de leur manque d’organisation, d’intelligence, et leur fâcheuse tendance à se croire supérieur car eux, ils se battent. J’ai une mère, et un père, j’avais quatre demi-frère et sœur, je n’en ai plus que trois, Antigone, Adonis, et Percée, puis, j’ai une petite sœur : Ismene. Ils comptent plus que tout pour moi, de mon frère qui a perdu la vie, j’ai également trois neveux, Castor, Pollux, et Hector, trois adorables petits démons qui aiment embêter leur tante. Mon combat pour l’Ordre et la liberté, je l’ai choisi car je ne peux trahir mes principes, et pour leur offrir un avenir meilleur. »

Votre camp, comment l’avez-vous choisi ? Par conviction, par pression, ou bien c’est parce que vous n’en avez strictement rien à faire des autres ?
« Par pure conviction, ma nature de demi-fée fait que je ne peux pas facilement mentir, voire pas du tout, c’est une sacré chose – un sacré fardeau, alors j’assume mes idéaux avec fierté, et je ne les lâcherais pas, jamais. J’ai choisi le camp du ministère, parce que je pense qu’ils les plus aptes à transmettre une pensée, une idée, une action, ils seront ceux qui auront le plus d’influence, il s’agit d’une démocratie dans laquelle nous ne pouvons cesser de croire, car dès l’or nous aurons cessé de croire dans notre liberté même. »

Ça a beau être la guerre, et quel que soit le camp dans lequel on se trouve on rêve tous d’un monde meilleur. Si vous devriez vivre d’espoir, comment aimeriez vous que soit votre vie dans dix ans ?
« Le futur est une chose que j’ai du mal à concevoir pour le moment, je vis d’espoir de voir un monde meilleur, loin de cette violence, loin de ces affrontements, j’aimerais être une femme de pouvoir, c’est un de mes vœux les plus chers, et qui sait, peut-être même être à la tête du ministère un jour. Mais en tant que femme, j’espère trouver un homme me correspondant, un homme que j’aimerais, et peut être même être mère, j’aimerais beaucoup voir un ou une petite fée courir dans le jardin pour venir me sauter dans les bras ensuite, ça serait peut le bonheur, ces choses simples qui font un quotidien. »

La guerre, le sang, les morts c'est bien beau mais qu'en est-il de l'amour? ton combat a-t-il eu raison de ton coeur ou continue-t-il à battre? si c'est le cas, pour qui et pourquoi?
« L’amour ? Je n’ai pas le temps de penser à l’amour, c’est déjà si compliquer de gérer une carrière, de gérer sa famille, des gérer les évènements – alors comment pourrais-je penser à l’amour ? J’ai été amoureuse par le passé, et le fait que je sois une demi-fée m’a obligée à être honnête et cette personne à fini par se jouer de moi, quand avec honnêteté j’ai fini par lui avouer mes sentiments, car j’étais obligée de le faire, depuis je me tiens à l’écart de ce qui pourrait ressembler à de l’amour, j’ai trop souffert de mon honnêteté, et je ne veux pas être le jouet de quelqu’un, la demi-fée exotique qui est utilisée uniquement pour s’amuser. Je vaux mieux que cela. »

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CARTE DE CHOCOGRENOUILLE

Demi-fée et très fière de l’être, elle tient cela de sa mère, qui le tenait elle-même de son propre père, sa famille dont l’ascendance est fée a été la famille « vassale » de nombreuse familles de sang pur à l’époque où les demi-fées étaient considéré comme exotique, et il y a un siècle n’était guère plus valorisé que des elfes de maisons. + L’histoire de sa famille, et le combat de son grand père il y a plus de trente ans pour s’affirmer et couper les liens avec la famille qu’il servait l’a beaucoup marqué et lui a donné cette soif de liberté, et cette rage de se battre pour ses droits, et ceux des opprimés. + Si la jeune femme est cent pour cent galloise en apparence la famille au sang fée de sa mère est originaire d’un pays bien plus lointain, en effet la famille de fée est originaire de Crimée, au bord de la mer noire, puis a migré en fonction des familles de sangs purs qu’elle servait entre l’Ukraine, la Russie, l’Arabie Saoudite, la France, avant de trouver refuge dans une famille an Angleterre il y a maintenant deux générations. +  Passionnée par l’histoire de sa famille, et les voyages, Tessa conserve de vieux souvenirs, de vieilles photo retraçant l’histoire de sa famille pour ne pas oublier par où ils sont passés, et ce qu’ils sont devenus, c’est un massacre d’Unseelie en France au milieu de la seconde guerre mondiale qui a poussé son grand père à fuir en Angleterre – la guerre n’a épargnée personne + Elle honnête de par sa condition de fée, elle sait cependant user des langages de politiciens et contourner les questions pour ne pas avoir à dire la vérité. + Intelligente, elle use de stratégie  + idéaliste elle croit dans le Ministère, dans son fonctionnement, ses principes, et refuse cette guerre  + anciennement élève de Poufsouffle, la loyauté et l’honneur sont deux notions qui lui sont très chère  + à Poudlard, elle faisait du quidditch mais elle a été blessé par un camarade de Serpentard ce qui l’a empêché de poursuivre dans ses voie, depuis, elle a des problèmes à l’épaule gauche qui n’a pas retrouvée toute sa mobilité  + Elle a su rapidement se faire une place au sein du ministère, et ses propos sur l’égalité des sorciers dérangent beaucoup les mangemorts, son statut de demi-fée fait d’elle une figure importante de l’égalité au ministère, mais il y a quelques semaines elle a été victime d’une sorte d’attentat au ministère   + Elle fait bien plus jeune que son âge et cela est dû à son sang de demi-fée qui a en quelques sorte un effet d’élixir de longue vie, elle donne l’impression d’avoir tout juste la vingtaine, alors qu’elle est en effet âgée de vingt-six ans.  + Elle n’est pas membre de l’Ordre du Phénix car elle refuse de se joindre à une cause qui n’est pas portée par « quelque chose de plus grand », comme le ministère, et considère également qu’elle serait un mauvais agent car dans un interrogatoire, elle ne tiendrait pas deux minutes, elle serait forcée de dire la vérité. + Indépendante, elle n’est pas le genre de femme à se laisser marcher dessus, et elle tiendra tête à n’importe qui lui prétendra qu’elle est faible parce qu’elle est une femme. + son grand regret dans le fait d’être demi-fée est sa faiblesse dans le contrôle de sa baguette et de sa magie en général, elle se console en disant qu’elle a un don pour s’occuper d’animaux, mais elle dit souvent qu’en contrepartie, elle a son charisme. + Elle est forte en apparence, mais craint réellement de perdre sa famille, comme elle a perduson frère, à cause de l’Ordre Du Phénix est de leur façon de se prendre pour des sauveurs et pour les maîtres du monde, elle les déteste pour cela, mais ne se ralliera jamais aux mangemorts pour autant, de toute façon, ils ne voudraient pas d’une demie fée.  + Son côté Blackfriars est sans l’ombre d’un doute à l’origine de son côté tête brûlée, et combattive, car quand elle a appris qu’elle ne saurait jamais se servir correctement d’une baguette son frère aîné, Ulysse lui a appris à se battre avec ses poings lui disant que si elle maitrisait au moins le sortilège de désarmement à la perfection un sorcier ne serait pas capable de combattre une fille entraînée à mains nues.

ARCHIVES DE DEPARTEMENT HISTORIQUE

Ses boucles rousses tombaient en cassades sur ses épaule dénudés, l’été battait son plein dans l’ouest du pays de Galles, elle avait ses lunettes en acétate écailles calées sur le bout de son nez, et était penché sur un parchemin tandis que la soleil baignait de lumière la terrasse de la maison de la famille Blackfriars. La petite Themis, dite Tessa,  avait grandi entre ces murs il y avait fort longtemps, non loin de la terrasse de trouvait un endroit où elle avait rêvé d’aller affronter ses peurs, là où son père dressait des dragons, mais contrairement aux autres membres de sa famille, elle n’avait jamais osé franchir le pas. Sur le table, un dossier estampillé Ministère de la Magie trônait parmi des tas de parchemin. Son travail, c’était sacré, elle avait toujours échouée dans la pratique de la magie, alors l’administration avait toujours la meilleures des options la concernant, elle ne se voyait pas travailler avec des animaux magiques, ni même être une mère au foyer. Petite elle était assise sur la rembarre de l’enclot, souvent terrée derrière son frère âgé d’un an de plus qu’elle : Percée dit Percy. Il était son demi-frère en réalité, ils avaient le même père, mais pas la même mère. La famille Blackfriars comptait six enfants, dont quatre étaient ses demi-fréres et sœurs, et une seule sœur de sang. Percy n’était pas  l’aîné, ce rôle revenait à Ulysse, puis, dans l’Ordre il y avait Antigone qui avait un an de mois que l’aîné, puis, il y avait les jumeaux, Percée et Adonis. Elle avait une jeune sœur – Ismene. Des noms grecs issus de la mythologie par une famille fascinée par la Grèce depuis des années. Leur père élevait des dragons comme ses parents avant lui, comme ses grands-parents avant – Tessa avait toujours été fascinée par ses grandes créatures. Elle leva les yeux de son parchemin pour fixer l’enclot vide – perdue dans ses pensées elle ne vit même pas Ulysse s’asseoir à côté d’elle et dire sur le ton du défis : « Tu as toujours la frousse d’aller dans l’enclot petite sœur ? » Elle tourna la tête vers lui, il était son aîné de quatre ans, et avait le visage plus marqué qu’elle, lui avait repris les affaires familiales depuis quelques temps c’était engagé dans une cause que la jeune femme comprenait, mais auxquelles elle ne souhaitait pas participer, après tout, comment pourrait-elle faire ? Elle esquissa une moue moqueuse et répondit alors sur le ton du sarcasme : « Ah ah, c’est hilarant. » Il fit non de la tête : « Juste réaliste, tu as la frousses ! » Ce n’était pas un secret, elle avait peur – c’était une de ses grandes faiblesses. « Oui, j’ai la frousse ! » dit-elle, un peu exaspéré sachant très bien que son frère la taquinait – mais elle était à moitié fée alors elle avait du mal à se retenir de dire la vérité – elle arrivait à se retenir parfois, mais généralement c’était plus fort qu’elle. « Et bien je t’emmènerais vaincre ta peur demain ! » Elle hocha négativement la tête et protesta alors : « Certainement pas, j’ai du travail ! » Il éclata alors de rire, elle avait toujours une bonne excuse, et il attrapa alors le dossier estampillé Ministère de la Magie sur la table, et se leva alors avant que Tessa se lève pour le lui arracher des mains en protestant : « Rends-le moi, c’est important ! » Il fit le tour de la table à toute vitesse pour être hors de portée, et dit alors : « Seulement si tu me promets que demain, tu entres dans l’enclot. » Il avait le ton du défi, Ulysse était un frère formidable, il était grand, fort, père d’une fratrie de trois petits garçons parfaitement adorables, elle l’aimait tellement. Tessa leva alors les yeux au ciel, et dit alors résignée : « D’accord… » Il rit et fit glisser le dossier sur la table jusqu’à sa sœur, « Tu te damnerais pour le ministère. » Elle répondit fièrement, « Je me damnerais pour la justice et l’ordre. » Il laissa échapper un petit sourire, « Comme si le ministère était une juste cause, l’Ordre du Phén… » Il n’eut pas le temps de finir qu’elle rétorqua : « Je me fiche de vos virées entres ex-gryffindor écervelé, ils n’auront jamais l’aval du ministère, le Ministre va bientôt finir cette… » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle fut étouffé par les rires de son frère, elle avait la fâcheuse tendance à dire ce qu’elle pensait, sans filtres, sans barrières. Il laissa alors ses derniers mots s’échapper : « Que tu es naïve d’idéaliser le ministère. Ce soir, j’ai une mission avec l’Ordre, demain on se fait ça, toi et moi dans l’arène, il est temps que tu apprennes à vivre dans le danger ma chère ! » Elle poussa un soupire, et attrapant le dossier, elle échangea un regard complice avec son aîné. Il était sincère, et persuadé du bien fondé de ses propos et de ses idées. Elle hocha la tête, et le regarda s’engouffré dans la maison, fermant avec douceur la porte derrière lui. Ce n’était pas souvent qu’elle revenait à l’élevage familiale, mais, quand elle revenait, elle avait la fâcheuse tendance à emmener tous ses dossiers, elle ne pouvait pas se séparer de son travail trop longtemps, hélas pour sa famille. Elle était perdue dans ses pensées, quand soudainement, Ismene arriva et dit alors : « Maman a dit de ranger tout ça, on va manger dans pas longtemps, aide-moi à mettre la table ! » Elle poussa alors un soupire, et rangea machinalement ses affaires, ce soir, Ulysse ne partagerait pas ce repas, ni les autres soirs d’ailleurs.

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« Dossier numéro cinquante-huit, le meurtre d’Allison McStevens, sorcière née de parents moldus domicilié à Kettering, dont le corps a été retrouvé hier soir dans une allée du chemin de Traverse. Les dernières personnes ayant été aperçu dans sa présence sont des membres confirmés de l’Organisation non-ministérielle, L’Ordre du Phénix. » Dit alors Themis Blackfriars alors qu’elle était en train de lire un rapport de la commission de  Gestion de la Crise au ministère. Elle n’était pas très grande, fine, élégante, ses longs cheveux roux relevés dans un chignon strict et organisé, comme elle. Du haut de ses vingt-huit ans, elle occupait un poste à responsabilité au sein du ministère. Elle était membre de la commission de Gestion de la Crise, ce qui était actuellement en cours. « Que suggérer vous Mss Blackfriars, on dit que c’est l’œuvre de Mangemort, et non de membres de l’Ordre du Phénix. » dit-alors un autre membre de la commission. « Il faut arrêter ces individus, les mettre à Azkaban, le tout sans procès - que ce soit les mangemorts ou l'Ordre du Phénix, ils veulent tous s'emparer du ministère ! » répliqua alors un autre membre. Tessa s’éclairci de façon calme, et presque silencieuse la gorge, et une fois qu’elle eut réclamé le silence, elle dit alors : « Je refuse de cautionner une escalade qui nous conduirait à une guerre ouverte, il faut privilégier les négociations. » Elle était convaincue que la négociation était la meilleure des choses qui soient pour parvenir à un accord.  Elle faisait plus jeune que son âge à cause de son sang de fée, mais elle était une femme de caractère qui rêvait de toute son âme de devenir une femme de pouvoir, une vraie. « Souhaiteriez-vous négocier avec des mangemorts Miss Blackfriars ? » demanda alors la vieux membre de la commission, elle répondit alors : « Naturellement, et seulement une fois que les voies de la démocratie sont épuisées, nous pourrons alors entamé des négociations musclées, à l’aide de véritaserum. » Elle était un peu arrogante, elle tenait cela de ses années à Serdaigle, où elle cachait ses faiblesses en magie par son arrogance. Mais c’était la mort d’Ulysse lors d’une mission périlleuse de l’Ordre du Phénix qui avait fait devenir la jeune femme encore plus froide, encore plus arrogante – l’Ordre du Phénix avait commis une erreur en n’envoyant pas de renfort et avait privé une famille d’un fils, d’un frère, d’un époux, et d’un père, ça, Tessa n’était pas prête de le pardonner.